lundi 16 avril 2018

Palestine : le scandale AXA.




 
AXA investit dans l'un des principaux fabricants d’armes israéliens, Elbit Systems, qui fournit des obus à base de phosphore blanc à l’armée israélienne. Cette arme interdite a été dirigée contre des femmes et enfants palestiniens, ce qui est un crime de guerre.  


Dites à AXA de cesser d'investir dans le commerce des armes et le système colonial brutal d'Israël.






 Signer la pétition 

Assurer des vies partout dans le monde tout en écrasant celles de femmes et enfants sans défense : tel est l’insoutenable paradoxe d’AXA.

Le géant français de l’assurance est en effet accusé de bafouer le Droit International en finançant Elbit Systems, fleuron israélien de l’industrie de l’armement, sordidement célèbre pour avoir fourni des armes interdites qui ont déjà fait des centaines de victimes innocentes palestiniennes.

Et ce n’est pas tout, un nouveau rapport révèle qu’AXA est également actionnaire de trois grandes banques israéliennes qui toutes participent à la colonisation illégale de la Palestine.

Le métier d’un assureur est pourtant de protéger les familles, leur domicile et leur biens des risques de la vie : pas de les mettre en péril comme ce que fait AXA en participant à l’entreprise coloniale israélienne.








Ces scandaleuses révélations mettent AXA dans l'embarras, pourtant fier de son engagement en matière d'investissement responsable et qui a déjà rompu des liens avec des fabricants d’armes. Poussons le géant de l’assurance à faire de même avec Elbit Systems et les trois banques impliquées dans la colonisation.

Nous savons que la mobilisation porte ses fruits : la campagne pacifique du mouvement mondial BDS a déjà réussi à faire plier des multinationales, notamment deux françaises, pour les mêmes raisons : Véolia et Orange. Au tour donc d’Axa de suivre l’exemple !

Elbit Systems fournit des armes interdites par les conventions internationales, notamment des armes chimiques comme le phosphore blanc, qui ont servi à l’offensive meurtrière contre les populations civiles de Gaza en 2014.

Cette entreprise a également participé à la construction du « mur de sécurité » dans les territoires occupés, que la Cour Internationale de Justice a jugé illégale en 2004.

Les institutions financières françaises et les assureurs ne peuvent ignorer l’illégalité des colonies israéliennes et les souffrances quotidiennes qu’elles engendrent. Expropriations arbitraires, familles séparées, emprisonnements d’enfants, checkpoints humiliants à n’en plus finir, sont les expériences déshumanisantes des palestiniens qui vivent sous un régime d’apartheid.








Selon la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), « les grands groupes financiers français, dont AXA, sont directement ou indirectement impliqués dans le projet colonial en Palestine ». Les banques et les assureurs recherchent le profit à tout prix, y compris en se livrant à des activités illégales. Faisons en sorte qu'ils y mettent fin.

Tirer des bénéfices de la souffrance des palestiniens est inqualifiable. Au cours de notre campagne contre Airbnb, vous avez été plus de 151 000 membres à exprimer votre indignation. Et le vent en train de tourner car l'ONU a commencé à prendre des mesures contre ces entreprises hors-la-loi ! C'est donc le moment idéal pour interpeller AXA afin qu'il mette un terme à ses investissements illégaux.










Merci pour tout ce que vous faites,






Leyla et l'équipe SumOfUs













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Plus d'informations :








Israël : des banques françaises soutiendraient la colonisation, Le Monde, 29 mars 2017


Israël : quatre banques françaises et Axa accusées de financer la colonisation, La Tribune, 29 mars 2017


70 organisations, associations, partis et syndicats demandent à la société AXA de se conformer au droit international et de rompre avec la politique coloniale et d’apartheid israélienne, BDS, 28 juillet 2017


Le mur construit par Israël illégal, prononce le Tribunal de l'ONUONU Info, 9 juillet 2004


Israël : L'utilisation de phosphore blanc constitue une preuve de crimes de guerre, Human Rights Watch, 25 mars 2004





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