vendredi 2 février 2018

Un poème en version bilingue (Arabe/Français) de Patricia LARANCO, traduit par le Pr Mohamed Salah BEN AMOR (Tunis), LE PHARAON ET LA SOURIS.



بباريس
يجسّدُ ما أنا منبهرةٌ به دائمًا.
لحضورِهِ القويِّ سحرٌ آسرٌ مشرقٌ.

لطاقتِهِ الشّمسيّةِ تأثيرٌ آنيٌّ
قد يُقسِمُ بعضُهم أنّها لا تفنى مع الزّمنِ
يكادُ يُرى فيه واحدٌ من الفراعنةِ 
لكنّي أعرفُ أن لاشيءَ يقدرُ على الاحتفاظِ بهِ
ومن بابِ أولى الحبّ الذي أكنُّهُ له 
إذ هو جذّابٌ ، يحبُّ النّساءَ حبًّا جنونيًّا
ويجمعُهن حواليْهِ أسرابًا 
في دوّامةِ نشاطِهِ الدّائمِ.
عندئذٍ أنا الظلُّ المملُّ الكئيبُ 
أركنُ إلى الصّمتِ
مكتفية بالحلمِ في ركني القصيِّ
وقد تدلّى شالُ شيخوختي الرّماديُّ على ظهري
مثلما يروقُ لفأرٍةِ رماديِّةِ اللّونِ















Il incarne ce qui m'a toujours fascinée :

Sa sur-présence a un charisme rayonnant.

Son énergie est solaire, et touche d'emblée, 

L'on jurerait qu'elle est

imperméable au Temps.

Pour un peu l'on verrait en lui un pharaon

Mais je sais que rien

ne peut

le retenir, 

A fortiori le faible que lui voue mon cœur

Car il attire, aime les femmes à la folie

et les regroupe autour de lui par essaims

dans le grand tourbillon de ses activités.




Donc, moi, pauvre ombre terne et morne, je me tais

Me contentant de rêver, très loin, 

dans mon coin, 

Mon châle de vieillesse accroché à mon dos,

gris

ainsi qu'il sied à une souris grise.











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