dimanche 17 décembre 2017

Un poème (automnal) de Sylvaine DIET (France).




D’encre et d’ombres furtives
Le jardin se faufile sous les feuillages fols
Tombés étincelants sous les coups de l’automne
Gémissantes et gelées sans plus de protection
Les feuilles sont perdues elles se savent mortes
Épilogue angoissé d’une vie suspendue
A dominer le sol aux pelouses tondues
A danser sous les rires et les chants d’Aquilon
A recueillir l’oiseau au plumage si doux
A adopter son nid empli des oisillons
Musiciens du printemps où il faisait si bon


Mais le ciel vu de terre est de tout autre augure
Le feuillage dans l’arbre avait meilleure allure











Sylvaine DIET.










































Texte : Sylvaine DIET.
Photographie : Patricia LARANCO.

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