mercredi 21 juin 2017

Un beau texte du grand poète français Richard Taillefer, extrait de son dernier recueil.

Que savez-vous de ces chemins abstraits, de cette énigme où clignotent des étoiles à l’infini. Le matin, fenêtres grandes ouvertes, je m’égare, étranger à ce que je vois ou ne vois plus. J’allume ma pipe de Cogolin, me renverse sur ma chaise et me libère de toutes ces pensées qui me poursuivent comme des histoires sans parole.


Tout voyage ne vaut pas retour.


Comme l’eau qui s’en va 
Sous le vieux pont de bois 
Je m’en vais vers le soleil couchant



Là où le vent jamais ne s’apaise.











































Richard TAILLEFER
In Ce petit trou d'air au fond de la poche 
Editions Prem'édit.


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