lundi 7 juillet 2014

Un poème de Patricia LARANCO.

La fenêtre
pousse son souffle vide et nu,
son haleine d'été
torride et minérale;


elle projette un parfum de chaux
qui fait bloc.


On n'y rencontre que
l'âpre immobilité
duveteuse et compacte d'un soleil
qui dort
rivé au rebord
tel un corps de vieux matou
environné d'une vague rumeur ronflante.








Patricia Laranco.

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