samedi 14 juin 2014

PARUTION DU FRANCOPOLIS DE JUIN.

Chères amies, chers amis,

La Revue Francopolis de juin est en ligne, mais incomplète, pour cause de bug non encore résolu . Je suis désolée car les 2 articles concernés – l’un annoncé mais non encore mis en ligne (rubrique Francosemailles), l’autre, partiellement mis en ligne (rubrique Créaphonie) – m’appartiennent.

Je vous souhaite un bel été au nom de toute l’équipe Francopolis.

Bien à vous, 

Dana Shishmanian.



REVUE  FRANCOPOLIS JUIN 2014
SALON DE LECTURE Nous recevons Nicole Barrière
présentée par Dana Shishmanian
http://www.francopolis.net/salon/BarriereNicole-juin2014.html

LECTURES CHRONIQUES Plongeon intime de Dana Shishmanian, présenté par Michel Ostertag
suivi d’un dialogue entre Dana et Michel sur la poésie.

FRANCOSEMAILLES 
Patricia Laranco
, présentée par Dana Shishmanian.

Suite à un bug informatique, cet article sera en ligne, une fois le problème résolu.
toutes nos excuses.(1)
HUMEUR ET APHORISMESAphorismes de Michel Ostertag 
Trilogue : Ceux de 14…

CRÉAPHONIE  Pourquoi chanter – (9ième station)
de Jeanne Gerval ARouff,
présentée par Dana Shishmanian
 Suite à un bug informatique, cet article sera complété, une fois le problème résolu.
toutes nos excuses (2)

RUBRIQUES SPÉCIALES-  COUP DE CŒUR DES MEMBRES
Paul de Roux et Guy Goffette, choix Dominique 
Marie-Jeanne Heusbourg
, choix Éliette
Francesca Y Caroutch
, choix Dana, 
Lionel Gerin
, choix Karim 
Guy Jean
, choix Gertrude
Géo Koger
, choix Michel
Habiba Zougui et Cee Jay, choix Jamila Abitar
-  GUEULE DE MOTS
Karim Cornali et Rémy Soual,
Dialogue autour de « L’esquisse du geste » de Rémy Soual
http://www.francopolis.net/rubriques/gueuledemotsCornali-Soual-juin2014.html
-  PIEDS DES MOTS
Entretien
 Francesca Y. Caroutch avec Igor Smetanof sur « la dame à la licorne » et l’origine de cette symbolique, recherche Dana Shishmanian.

VUE DE FRANCOPHONIE
Opium à bord.
  Une œuvre, un livre, un disque.
Un livre de Fernando PESSOA sous l’hétéronyme Alvaro de Campos.
Un disque de Bévinda interprétant ce poème,
recherche Karim Cornali

UNE VIE, UN POÈTE
Pierre- Albert Jourdan, 
présenté par Dominique Zinenberghttp://www.francopolis.net/Vie-Poete/JourdanPierreAlbert-juin2014.html

LANGUE EN WEB (souvenir de lecture d’ici et d’ailleurs…)
Je me souviens par Dominique Zinenberg

http://www.francopolis.net/langue/langues-ZinenbergDominique-Jemesouviens.html

SUIVRE UN AUTEUR
Nouvelle : « Feuilles »  d’Éliette Vialle
Rubriques Liens…
Spécial pour l’été,
quelques Revues en ligne

La REVUE FRICHES - REVUE INTERVENTIONS À HAUTE VOIX
- INTERVENTIONS À HAUTES VOIX
- À L'INDEX - TEXTURE
- PAYSAGES ÉCRITS
et rubriques dédiées aux éditeurs et revues- René Rougerie : Disparition d’un irremplaçable éditeur de poésie, 20 mars 2010, par Bernard Mazo
- De 1950 à 2012. Action poétique par Lucien Wasselin
- Un dernier numéro en forme d’hommage : « Traces » par Michel Baglin
- Les Hommes sans épaules 1953-2013 : Christophe Dauphin : « Appel aux riverains» par Lucien Wasselin
et quelques recueils de poésie,  - RÊVERIES AU PONT D’OYE, suivi de Métamorphose de la chair,
  de Jacques   Gauthier poésieMontréal, éditions du Noroît, 2014.
SI NOUS N’AVIONS QU’UNE OMBRE de Lionel GERINEditions Le Nouvel Athanor.
- DANS MES VEINES, de Madeleine Lefebvre aux Éditions Vent d'Ouest, coll. Azimuts - (Québec) - Illustration Markus Åkesson.
- L’ALBUN MULTICOLORE de Louise Dupré (Québec) / Éditions Héliotrope
- RENÉ ROUGERIE, une résistance souveraine.
- LE MORS AU CŒUR, par Isabelle Poncet-Rimaud
- PARCELLAIRE DE PARADIS, par Hubert Fréalle
- COMME UN DÉSERT DE ROSES, par Stella Vinitchi Radulescu
- FILIGRANES, par Marie-Lise Corneille
- TERRE FAE, par Dominique Sutter
- MOSAÏQUES, par Mireille Podchlebnik.

http://www.francopolis.net/liens/annonces.htm

Francopolis vous revient en septembre… Bel Été et Bonne lecture !







(1) 
En attendant de pouvoir le lire sur le site de FRANCOPOLIS, voici l'article écrit par Dana SHISHMANIAN dans la RUBRIQUE FRANCOSEMAILLES, sur Patricia LARANCO (Crédit : Dana Shishmanian) :

Francosemailles – juin 2014 

Patricia Laranco : une présence incontournable sur le Net 

J’ai écrit (sur le site Terre à ciel ainsi qu’à Francopolis) une note de lecture enthousiaste au dernier recueil de poèmes de Patricia Laranco, Lointitude, paru aux éditions de l’association La Jointée en 2009 (préface de Jean-Pierre Desthuilliers). Ce livre au titre percutant, chroniqué par Eliane Biedermann, Eric Dubois, Jacqueline Brégeault-Tariel (infos recueillies sur l’ancien blog de l’auteure, Patrimages), ou encore France Burghelle Rey (sous son blog), et Guy Chaty, dans Poésie/Première (reproduit sur son blog), représentait un summum par rapport aux six recueils que la poétesse avait déjà à son actif, et dont il convient de signaler deux recueils en autoédition que personnellement j’ai beaucoup appréciés, car ils me semblaient anticiper les découvertes de Lointitude : Failles dans le divers (1994) et Circonvolutions (2002). On peut lire régulièrement des poèmes de Patricia Laranco dans Les cahiers du sens, la revue annuelle du Nouvel Athanor, et dans de nombreuses anthologies, dont L’Athanor des poètes 1991-2011 ; de nombreux poèmes d’elle sont accessibles sur des sites en ligne comme Poésie française, Société des poètes du monde, Regards, Le capital des mots. Pour les lecteurs de Francopolis, rappelons la présence de Patricia Laranco au Salon de lecture, en octobre 2011, après une première participation à la sélection d’octobre 2008. Enfin, il faut signaler ses écrits en prose, entre poèmes et nouvelles symboliques, oniriques, fantastiques, d’une écriture très élaborée, dont elle a publié quelques uns dans la revue en ligne du Chasseur abstrait (2010-2012), ainsi que dans Francopolis (numéros de février et mars 2012). Mais le plus riche déploiement « numérique » de ses œuvres – car Patricia a pris le parti de diffuser ses productions elle-même sur le Net, pour éviter ainsi le combat épuisant consistant à chercher un éditeur « classique » – se trouve sur ses propres sites successifs, Patrimages (de août 2008 à février 2013) et Larencore (à partir de février 2013). Le travail qu’elle fait là est remarquable (tout en étant active, également, sur les réseaux sociaux, notamment au sein de la communauté poétique sur Facebook). Elle est passeuse de poètes, réceptrice d’événements, lectrice impénitente de recueils, essais, conférences, penseuse, philosophe, photographe, peintre, sociologue. Tout sujet trouve sous sa plume un centre d’intérêt, une raison de transmission, de partage, d’enseignement. Elle est en apprentissage permanent, avec une soif inextinguible d’échange, de communication, de réflexion interactive. Elle est en veille permanente : rien de ce qui se passe dans ce petit monde des lettres, de la culture, des arts, ne lui échappe, et vous pouvez être sûr que sans rien lui avoir demandé, elle a fait écho à votre soirée, a inséré une notice sur votre événement, a signalé votre publication, a commenté votre recueil… Vous pouvez lui faire confiance : son site – après Poezibao, qui reste inégalable de complétude, bien qu’excluant d’office certaines modalités de publication, pour ne pas dire certains éditeurs – est un des meilleurs " miroirs", par la qualité et l’originalité de la réception, qui se promènent de nos jours parmi nous. Car le site de Patricia, c’est un miroir ambulant, une conscience dotée de moyens d’auto-mobilité : on ne sent même pas le corps, la main, l’œil de la personne qui agit derrière… et qui mène la barque. Et pourtant, elle est là, cette personne, bien vivante, bien présente, bien efficiente, mais en tant que texte, sous-texte, sur-texte. C’est comme cela que ses propres poèmes, ses écrits en prose, ses essais, photographies, peintures, Patricia les sème comme si c’étaient ceux des autres… avec la même passion, et le même détachement en même temps : elle partage, fait partager, d’où qu’elle vienne, la nourriture… Et on s’en régale, avec bonheur. 
Je me propose, pour la prochaine sortie de Francopolis, de partager à mon tour avec nos lecteurs, une mini-anthologie extraite des sites de Patricia… et principalement composée, n’en déplaise à la bloggeuse, de ses propres œuvres, comme si j’étais l’éditrice qu’il lui fallait, pour rassembler et agencer à ma guise les recueils que j’aimerais lire d’elle. Un, fait de poèmes en vers, l’autre, de textes dans cette prose onirique-symbolique dont elle détient le secret, pour vous tenir en haleine. Alors, à bientôt, Larencore ! 
Mais non sans un avant-goût par le texte ci-dessous, le dernier paru sur son premier site, Patrimages, le 8 février 1013. 

Dana Shishmanian 


Le ciel s’éclaircit. 
Les espaces recommencent à galoper. En une sorte de longue coulée d’écume moelleuse, de mouvance dansante. 
La lumière des jours qui rallongent a déchiré l’écran du ciel. 
Ses filaments pâlis caressent, effleurent les étagements de toits comme de l’extrémité de la pulpe des doigts…ou du bout des lèvres. 
Quelque chose de vague, de mystérieux me dit le lent réveil des sèves enfouies. Me murmure, me suggère la clarté – en tant que possible envisageable. 
Désormais hauts, les flancs du ciel sont parcourus d’ondes laiteuses, doucement frémissantes qui à présent savent – par le bouche à oreille – qu’elles ont enfin pour ainsi dire le champ libre. 
Si vagues qu’ils soient, les rares nuages semblent afficher des coloris et des épaisseurs nouveaux, calqués sur le souvenir des chairs d’oiseaux encore portées absentes…. 
C’est une brèche. Précaire. Fragile. Où suintent les jours d’après. Où, entre les strates d’air, d’étendue et d’odeur terreuse diffuse, s’insinue l’écho toujours à demi avouable d’un manque futur. 
Un gigantesque évidement pourrait nous engloutir. Demain . 
Dans une unique flamme qui serait celle – toute informe – de notre attente. 
Patricia Laranco, 8 février 2013










(2) 
Et voici l'extrait encore manquant du second article incomplet de la livraison, consacré à Jeanne GERVAL-AROUFF ( Crédit Dana Shishmanian) :


[...]
« Autrefois le feu 
sur la pierre-autel libérait la peau des tambours 
de leurs rides sèches 
et brisait la danse l’osier des reins la soûlerie » 
Edouard Maunick, dans Les manèges de la mer, Présence Africaine, 1964, 
fragment reproduit d’après Recours au poème



« Encore quelques heures et je boirai les étoiles, 
portée par la Symphonie du Sud-Est. 
D’autres soleils 
à la lumière de la première aube 
attiseront le feu du don. » 
Jeanne Gerval ARouf, extrait de La messagère du bonheur
dans Pile/Face, Éditions du Totem, 2005 (p. 36) 

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