samedi 10 mai 2014

Un poème de Pascal KIN (France) : L'HEURE DU BRASIER


Un soleil prénatal sur une chronologie qui détale
L'alpha de ce soleil se dégorge en flux perpétuel
un soleil en pâture nuptiale
et l'œuf , la couleur du soleil
en lampes de feux sur des sarcophages
un soleil de Tantale qui s'enroule tel un crotale
un soleil qui fait des gammes d'anthropophage
qui en pépinière pour des soirées hivernales
ajoute la fin d'une hostilité qui rend jovial
un soleil orchestral sur un piédestal
un soleil de Bhopal qui pétille l'eau de rose séminal
un soleil de ferrailles et de pétales
un soleil de la trinité caricaturale
un soleil fluvial en cascade en symbiose de la diagonale
un soleil d'écaille et virginal vulcanisant les cordes vocales
un soleil d'adrénaline qui devient un juvénile pâle
un soleil de paille sur les fleurs du mal
jovial à la façon triviale dans sa houle vernale
et la coupe d'un scandale abrasif d'une sinfonia théâtrale
avec des épines dorsales qui grandissent normales
ces formes sculptures en radieuse viscérale sur son cheval
en nomade pectoral , marin dans un désert austral
un soleil froissé de bacchanales qui hurlent un géniteur astral
parfois glacial dans un bocal fertile et parental
qui devient à lui seul une symphonie pastorale.


Pascal KIN
extrait du recueil Eparses

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