dimanche 9 mars 2014

La PAROLE PRINTANIÈRE de Alain MINOD (France).


La terreur qui moissonne
Pour un échanson du bonheur
Meurt de l’hiver arasé
Qui avait pesé
Si lourd
Pour l’amour dépiécé

Sens étourdis pour l’homme genoux
C’est en se dressant qu’il
Se désalourdit –
Cassant le roc avec la pique
De ses rêves
Et …
Des éclats de pierres
Ayant glissé sur
Le sable de
Son désir
Deviennent parole printanière …

Plus de fable qui apeure …
Autre oracle décisif ?
Il y aura eu un
Sisyphe
Heureux !!



Alain MINOD.


1 commentaire:

  1. Très beau poème, merci Alain.
    " Sens étourdis pour l’homme genoux
    C’est en se dressant qu’il
    Se désalourdit –
    Cassant le roc avec la pique;..."
    De ses rêves

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