mardi 27 août 2013

Une PHOTOPOÉSIE de Patricia LARANCO.



Ce que
l'ombre et l'eau dissimulent,
est-ce l'affleurance
des rêves ?
Sont-ce les monstres distordus
tirés de la vase en grognant ?
Sont-ce
les racines tordues
aux spasmes antédiluviens
ou
les repas flous de serpents
qui avalent
dans un remous ?
Est-ce l'épaisseur du silence,
matelas vert, capiton brun
qui trame le fourmillement,
le pullulement
de la chair
en tant que naissance
et déchet ?
Serait-ce
quelque noir secret
dont le profil nauséabond
glissé sous onde, reflets, boue
nage sa volonté de fuir ?
Serait-ce le fait que plus rien
ici n'est
dissocié,
visible ?...







































Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

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