mercredi 19 juin 2013

Un poème de Patricia LARANCO.

Quand la mer
se met à danser,
quand l'acier
de ses vastes plis
salue
le coucher du soleil
celui-ci
peine à s'en aller
et l'on voit
son disque tout rond
s'arrêter au-dessus de la 
masse ondulante d'étendue
et s’attarder
comme à regrets...

Mais hélas,
c'est déjà trop tard,
la belle orange
coule à pic,
en s'approchant de l'horizon
dans ses froids rideaux de nuées
qui la tatouent de noires stries,
elle sait
qu'elle laissera
place à la lune tavelée
aux flancs creusés de lycaon
murée dans sa burqa de nuit.



Patricia Laranco.

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