jeudi 16 mai 2013

Photopoésie.


Je hume la nuit. Elle est douce.
Elle tend ses bras de velours.
L'église pointe ses clochers au fond, en travers du ciel qui voyage. Les nuages ressemblent à des taches torsadées, déchiquetées, de fumée grise.
Indéchiffrable et aqueux, le silence passe dans le firmament. Quelque chose de mystérieux et d'improbable se déchire...sans que l'on sache exactement où, ni dans quelle direction.
L'air flotte presque tristement...trop chargé de parfum poivré.
Sans doute sait-il que, déjà, l'instant s'efface, et lui échappe.





















Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire