mardi 9 avril 2013

Un texte poétique de l'écrivain mauricien Umar TIMOL.


corps devenu matière de pierre pétrie, corps si rigide, incassable
mais dont les entrailles ne cessent d’imploser, corps empêtré dans
toutes les géhennes du désir infligé, corps de glace mais dont les
viscères regorgent de semences, celles de sa désintégration, corps
devenu un agrégat de fer, que rien, ni même la lumière des premières brisures, ne peut putréfier, corps figé mais transpercé par les périples des mers altérés, corps devenu immuable, corps omniscient mais que cette folie, progéniture de la pulsion du sang, ronge et dévore, dévore et ronge


Umar TIMOL.

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