dimanche 31 mars 2013

Deux dessins.


ARLEQUIN
(dessin au stylo bille noir et feutres noir et de couleurs sur papier)





L'ÎLOT
(dessin au stylo bille noir et crayons de couleur, sur papier quadrillé)












Dessins : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)

samedi 30 mars 2013

Le séjour américain de Barlen PYAMOOTOO, écrivain et cinéaste mauricien.

Lire l'article de Aline GROËME-HARMON sur le site du journal L'EXPRESS lexpress.mu online, ontime :



http://www.lexpress.mu/article/barlen-pyamootoo-american-dream

FRISSONS (photos).








Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

Le Cercle ALIENOR.


Aliénor
Cercle de poésie et d'esthétique Jacques G.Krafft

a l'honneur de vous inviter à la séance du
Samedi 13 avril 2013 à 16 h 15 précises

à la Brasserie Lipp (salle du 1er étage)
151, Boulevard Saint-Germain à Paris 6ème


Remy de GOURMONT
 le reclus prolifique

par

Vincent GOGIBU


La capacité de la salle est limitée par la réglementation sur la sécurité des établissements recevant du public. En cas d’affluence, priorité sera donnée aux adhérents du Cercle. Les autres personnes seront admises dans la limite des places disponibles.

Le Comité Aliénor

Association de la loi de 1901

ATTENTION : pas de séance en mai
Séance suivante : le 8 JUIN 2013
Michel PASSELERGUE, prix ALIENOR 2012
Et les poètes d’ALIENOR

Consulter notre site sur http://www.cerclealienor.com

jeudi 28 mars 2013

Le FESTIVAL POPULAIRE DE POÉSIE NUE 2013.


Quinzième édition du "Festival Populaire de Poésie Nue"



SAMEDI 25 MAI 2013.

Ouverture au public de 9 heures à 22 heures.

au GYMNASE ANGELO PARISI,
162 boulevard Paul Vaillant-Couturier
95190 Goussainville
(FRANCE).


Cette grande fête de l'amitié et de la création est organisée par Camille DE ARCHANGELIS et Walter PIETROPOLI avec le soutien des associations ARPO, ERYA, Nanterre Poévie et Asselaf, des revues Libelle et Le Moulin de Poésie et des Editions des Archives Bidard et de l'Obsidienne.

100 participants venus de Belgique, du Congo, du Gabon, d'Algérie et de toute la France.


Salon du Livre avec des auteurs, des éditeurs, des libraires et des revuistes ; invité d'honneur le poète Roland NADAUS.

Salon Artistique avec des artistes peintres, des sculpteurs et des photographes : invité d'honneur le photographe José-Maria Gil PUCHOL.

Figure de proue de cette rencontre : le poète Michel PRADES.

Muse de ce quinzième "F.P.P.N." : Estelle THIRION.

Salon de l'Artisanat d'art et des Œuvres vestimentaires avec la présence exceptionnelle de Marie-Christine VERNES.



Tout au long de la journée, aubades à l'orgue 

de Barbarie par le groupe ORGUENVILLE.


Marathon de la poésie mis en scène par les revues Libelle, Les Cahiers du Sens, Jointure, Le Moulin de Poésie, Portique, L'Etrave, Gong, Lettre(s) et gros plan sur la revue historique créée par le fabuleux Didier-Michel Bidard : L'Ecchymose

Beaucoup d'invités prestigieux dont Richard TAILLEFER dont les textes illustreront les œuvres de Malika ADRAR et Guy CHATY dont les textes illustreront les œuvres de Jonathan TESTA.





Entrée libre et gratuite.





Renseignements et inscriptions


camilledearchangelis@free.fr

Un poème de France BURGHELLE-REY.


Quelques traces fragiles je ne sais de quelle présence alors je recule

Peur de poursuivre jusqu’à trouver une force où m’enfouir 

Mais il n’y pas de limite pour cesser d’être fou et n’être plus seul


France BURGHELLE-REY

mercredi 27 mars 2013

Un texte de Aqil GOPEE (Île Maurice).

Je suis un fantôme. Je suis mort, vivant, je ne sais pas. Mais pourtant je suis bien là. Vous ne me voyez pas, mais moi je vous vois. J’ai des mains, des pieds, des yeux, des lèvres. Mais pas de consistance. Je suis invisible, transparent. Je ne sais même pas si j’existe. 

Je hante vos maisons, bouge vos objets. Je le fais parce que je veux que vous me voyiez. Je veux que vous sentiez ma présence. Mais vous fuyez tous, comme si j’étais un monstre. Mais je ne cherche qu’à vous avertir. Vous avertir du danger des lumières jaunes.

Je suis un fantôme. J’étais humaine, avant. J’ai un passé. Je me souviens d’avoir été une petite fille. Ronde et rosée comme une tomate. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Je me souviens juste d’un ballon rouge, rouge comme le sang. Il a rebondi sur le métal. Je suis allée le chercher. Puis j’ai entendu des hurlements. Deux boules de lumière m’ont avalée comme du feu. Le train a hurlé une dernière fois avant de s’arrêter. J’ai couru vers ma maman mais elle ne m’a pas vu. Elle était penchée sur mon corps. Mon ballon rouge avait éclaté avec.




Aqil GOPEE.

mardi 26 mars 2013

Géométries (dessin en 5 versions).






GÉOMÉTRIES
dessin au stylo noir et aux crayons de couleur sur papier quadrillé.












Dessin originel et photos : Patricia Laranco.

lundi 25 mars 2013

Théâtre : à Paris, un conte sans stress sur la guerre d’Algérie.


LA FONTAINE D’OR
 
 
Un conte sans stress sur la guerre d’Algérie pour tous les publics…     et même  ceux qui n’y connaissent rien !
Mise en scène : Lounès Tazaïrt
Comédien, oud : Claude Chevallier, comédienne, chant : Geneviève Buono
Texte de Geneviève Buono et Claude Chevallier
Compagnie Sophie l’a dit  Contact : sophieladit@yahoo.fr
Durée du spectacle : environ une heure
VENDREDI 29 MARS 2013 à 20H30
            CENTRE   CULTUREL  ALGERIEN           
171, Rue de la Croix-Nivert           75015 PARIS           Tel 01 45 54 95 31
www.cca-paris.com                        Entrée : Adultes 10 €        Enfants  5 €

ZISKAKAN à Maurice !

ZISKAKAN/ 32 DESANM



SAMEDI 30 MARS 2013


à 20h


à l' INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE,
Rose-Hill
(Mauritius)
Tél : 467 42 22








Ziskakan

revient à Maurice pour nous présenter son dernier opus



32 DECANM













Rs 50, 100, 200
Billets en vente à partir du 04 mars : IFM CCEF
Tél : 467 42 22 ou 676 60 34





Comme tout projet musical, l’histoire de "32 Désanm " démarre à partir d’une histoire de rencontre et d’un fort désir de collaboration. Rencontre avec les israélo-indiens Patrick Sebag et Yotam Agam, et collaboration avec les auteurs Michel Ducasse et Serge Ulentin pour les textes. L’écriture résulte d’un travail de résidence à Maurice en 2011, sur un thème commun : « un jour idéal à construire, à rêver, avec un lien fort entre les gens ». Deux ans plus tard, Ziskakan revient à Maurice pour présenter au public de l’IFM ce tout nouvel opus. 

Comme toujours chez Ziskakan, l’empreinte musicale est à chercher entre tradition et modernité, pimentée ici ou là « d’électro suggérée ». Paradoxalement, l’ensemble apparait très épuré. « Il y a beaucoup de simplicité dans cet album. Parfois seulement guitare et voix donnent toute sa dimension à l’écrit. J’avais l’impression de revenir aux premiers albums de Ziskakan » souligne son leader. Voilà qui devrait à la fois ravir les aficionados des premières créations de Ziskakan, il y a maintenant plus de trente ans, et ceux qui, au fil du temps, se sont nourris des magnifiques ouvertures au monde des compositions de Gilbert Pounia.







Gilbert Pounia : Voix, Guitare acoustique 

Takamba, Kabossy, 

Daniel Riesser : Guitares acoustiques et 

électriques, guitare sitar, voix


Frédéric Riesser : Voix, Kayamb,Derbouka, 

Shaker, Clap, Cajon


Jérémie Lapra : Basse, Voix, Clap


Gérard Paramé : Batterie, voix, triangle, 

clap


Michel Ducasse 
Traduction

Nudités de l'hiver II (photos).


















Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)

dimanche 24 mars 2013

Un poème du poète français Richard TAILLEFER.

Louisfert
Une odeur de poussière
Un printemps qui ne viendra pas...




Le regard
Cherche le regard
Mais nul n'écoute
Le silence des autres


Dans la plaine
Passent les trains
Vides de tout voyage


On va sans trop savoir
où l'on va Mais on y va
sans se soucier du temps
qu'il fait.




Richard TAILLEFER
in L'éclisse du temps, Editions Dédicaces, 2013

samedi 23 mars 2013

Poème : "LES NANTIS".



LES NANTIS.

à Hugo Chavez


Les bourgeois, les nantis : toujours dans leur bon droit,
dans leurs bouffissures de satisfaction,
accablant le monde de leçons de progrès
toutes désintéressées, toutes paternelles !

Croulant sous l'abondance,
écrasés de confort,
convaincus que leur mode de vie est le bon,
ils pillent, au loin, les continents affamés
dont ils redoutent certainement, plus que tout,
de regarder les yeux dans les yeux
la misère.
Oui, mais ils vocifèrent,
ils brandissent des mots :
"démocratie", "droits", "égalité", "liberté",
beaux termes auxquels...
les enfants-squelettes sont sourds
et eux, de s'ébaudir,
d'en demeurer pantois...

Les nantis
ont l'inconscience
étonnante...et fraîche ! 




Patricia Laranco.

vendredi 22 mars 2013

L'écrivaine antillaise Suzanne DRACIUS au SALON DU LIVRE DE PARIS.





Demain, SAMEDI 23 MARS 2013,

de 16h 30 à 17h,


au SALON DU LIVRE DE PARIS de la PORTE DE VERSAILLES,

STAND DU MINISTERE DES OUTRE-MER, 
B 54
(Métro Porte de Versailles)


l'écrivaine antillaise Suzanne DRACIUS participera à la RENCONTRE LITTÉRAIRE

Césaire, l’homme de la Caraïbe,

animée par Valérie MARIN LA MESLEE, LE POINT et FRANCE-CULTURE

Photopoésie : Trigana UDARA et Patricia LARANCO.


Photo : Mayon Volcano - Albay, the Philippines
----
http://www.panoramio.com/photo/33057054


La majesté du grand volcan
dressé
au dessus des rizières
est celle d'un ancien dieu
qui ne dort jamais
que d'un œil...

et le paysage, on dirait,
se prosterne toujours devant
platement, tel un obséquieux
respectueux
jusqu'à l'excès
- avec raison -
de sa menace









Photographie : Trigana UDARA
TextePatricia LARANCO.
(Tous droits réservés)

Astrophysique : de nouvelles données sur l'Univers primordial, seulement 380.000 ans après sa naissance.

Les photos du SATELLITE PLANCK :



http://www.huffingtonpost.fr/2013/03/21/satellite-planck-devoilephoto-de-univers-primordial-plus-precise-jamais-realisee-espace-sciences_n_2923790.html?utm_hp_ref=mostpopular

jeudi 21 mars 2013

Le chanteur comorien Ben NODJI en concert, à Paris.


Ben Nodji


Samedi 23 MARS 2013


à 15h


au restaurant 
LA MAISON DU DÉLICE,
11 bis rue Traversière,
Paris 75012
(Métro Gare de Lyon)

dans le cadre des activités de l'association
RENCONTRES EUROPÉENNES/
EUROPOÉSIE


le chanteur comorien
BEN NODJI


donnera un RÉCITAL


ENTRÉE LIBRE,
CONSOMMATION OBLIGATOIRE.


Le récital sera suivi d'une 
SCÈNE OUVERTE.

L'exposition du photographe espagnol Paco GARRIDO.

Lumière dans une bouteille (photos).

















Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)

mercredi 20 mars 2013

Réflexions sur la nature de l'Homme .

Ce qui sépare l'Homme de l'animal est plus une question de degré qu'une question d'essence. C'est, en fait, cette capacité  que la complexité jamais atteinte encore dans le règne animal terrestre de son cerveau et donc de son intelligence, de sa fameuse conscience réflexive, lui donne de comprendre et, en conséquence, de modifier son environnement en profondeur qui le place quelques crans plus loin que les autres êtres vivants. L'Homme n'est, en fait, que les résultat - pour l'instant "suprême" - de cette tendance qu'ont la Vie et le monde à développer, à accroître sans cesse leur complexité.
Avec l'Homme, pour la première fois sur Terre, existe une forme de perception capable de prendre conscience d'elle-même , et ceci a des conséquences incalculables.
Prendre conscience de soi, c'est devenir apte à regarder le monde de l'extérieur et, donc, à l'interroger, à l'observer, à l'analyser. Mais cela mène aussi, bien sûr, à l'interrogation sur soi-même, et sur la nature du rapport qu'on entretient avec le monde, qu'on regarde si attentivement.
Paradoxalement, c'est la conscience de soi-même, la conscience réflexive, qui rend difficile, ardue l'appréhension de sa propre nature. Car de quelle manière poser sur soi-même un regard qui soit extérieur ? Est-ce seulement possible ? Peut-on être "juge et partie" ?
La parfaite observation nécessite un degré de détachement, d'"objectivité" encore jamais atteint. Et la conscience humaine, quant à elle, est un objet d'observation encore tout à fait inédit et sans équivalent, du moins sur cette planète. Aussi avons-nous eu besoin de créer l'ordinateur, pour, en quelque sorte (et entre autre) pouvoir "nous regarder penser".
Le fait qu'il soit un "animal-miroir" est très certainement ce qu'il y a, chez l'Homme, de plus heureux et de plus remarquable...mais, sans doute tout aussi assurément, par ailleurs, ce qu'il y a, chez lui, de plus limitatif.



Pour mieux se comprendre, mieux appréhender le mystère de sa propre nature, l'Homme doit renoncer à l'idée qu'il pourrait n'être pas un animal comme les autres.
Toutes les espèces animales possèdent leur propre spécificité.
Celle de l'Homme est de parler, de penser, de comprendre, et d'agir sur son environnement à un degré auparavant jamais atteint. Et alors ?
Cela n'implique aucunement qu'il soit fait "à l'image de Dieu", ni supérieur par essence au reste de la gent mammifère. En témoignent, d'ailleurs, de façon assez éclatante, les fait qu'il naisse après neuf mois de gestation dans un utérus parfaitement typique des animaux mammifères placentaires, qu'il soit, dans ses premiers temps de vie, nourri à la mamelle de lait maternel, qu'il soit travaillé par un instinct sexuel et reproducteur fort, qu'il possède des tendances territoriales très marquées et qu'il ne parvienne, en général, qu'assez difficilement à "aimer son prochain" au-delà du cercle plutôt restreint de ses proches immédiats et/ou, sinon, de ceux auxquels le lie un sentiment d'appartenance à une communauté un peu plus élargie ("clocher", nation, aire langagière et culturelle, ethnie où les autres ont la même apparence physique que lui). A cela s'ajoute, bien sûr, le fait qu'il soit vulnérable à la maladie, qu'il vieillisse, s'affaiblisse (tant au plan strictement physique qu'au plan cognitif) avec le temps et que, bien évidemment, il meure.
Et cependant, quelque chose le sépare, qu'il ressent violemment.
Le développement de son cerveau en terme de complexité et de performances cognitives a atteint un stade unique dans l'histoire des espèces vivantes peuplant cette planète.
Ce qu'il doit apprendre à présent, c'est à intégrer, en les articulant ensemble, ces deux faits, tout aussi prégnants, tout aussi importants l'un que l'autre, et de plus indissociables : il est une bête, mais une bête particulièrement ingénieuse, qui sécrète un imaginaire, un véritable monde mental.
L'Homme ne pourra apprendre à se comprendre qu'en renonçant à son orgueil. Mais sans, toutefois, perdre de vue ce qui fait sa spécificité. Exercice plutôt difficile, quoique, franchement, à l'heure qu'il est, indispensable à la création d'une nouvelle vision, adaptée aux nouvelles connaissances qu'il a acquises (et ne cesse de renouveler encore, de mettre à jour), grâce à la paléoanthropologie, à l'éthologie (animale et humaine), à la psychologie, aux neurosciences, à la biologie, à l'étude de la complexité, à celle du langage et à celle de l'intelligence artificielle.



Dans la mesure où elle a appris à l'être humain qu'il allait mourir, la conscience a une dimension tragique.




P. Laranco.

mardi 19 mars 2013

et...une rencontre avec l’indomptable Angela DAVIS !

sur DIESE MAGAZINE :


http://diesemag.com/2013/03/19/rencontre-avec-angela-davis-en-cours-secret/

Point barre 13






Un monde… des mondes , le treizième 

numéro de la revue de poésie mauricienne 


Point barre


publié par les éditions Vilaz Métis, avec le 


soutien de l’Institut français de Maurice et de 


Currimjee Jeewanjee & Co. Ltd, a été 


officiellement présenté au salon Confluences


le 9 mars 2013, par Édouard J. Maunick. 


Agrémenté de plusieurs illustrations originales 


de Laval Ng et introduit par Françoise 


Lionnet (University of California-Los 


Angeles), ce numéro comporte, en 


supplément, le dernier recueil (inédit) du 


poète et diplomate mauricien Raymond 


Chasle.

Loufoqueries.

Imberbe, Barbe-bleue se serait-il montré moins barbare ?



La dernière de Toto :
- Dis, M'man, "subliminal", c'est quoi ? C'est quand on inhale du sublime ?




Un damné peut-il espérer autre chose qu'un succédané de succès ?




Les lombrics, à l'ombre, auraient-ils des maux lombaires; se peut-il qu'ils aient les lombes dures comme brique; et auraient-ils plus de maux aux lombes que les colombes ?




Quand les cormorans des Comores se muent en corps mourants, que c'est triste !




Dans la ville d'Annonay, les nonnes ânonnent-elles, et les ânes ahanent-ils ?




Les oeufs fermiers, je les repère les yeux fermés !




Cléopâtre supportait-elle les cloportes; la poussaient-ils à mettre la clé sous la porte ?




Il n'y a qu'un "f" à ajouter pour faire de l'"utile" un "futile".




D'un homme ou d'une femme qui a, dans les dents, une sensation de froid, peut-on dire qu'il/elle a "les molaires polaires" ?




La franchise : surtout, ne pas s'en affranchir !




Quelqu'un de fantasque peut-il être quelqu'un de fantastique ?




Ne tarabustez pas les arbustes !




Un aspirateur, à quoi cela aspire-t-il ?




Peut-on évoquer l'équivoque ?




Un pyromane, c'est celui qui commet des crimes qui vous crament.




La frontière entre état de grâce et état de crasse peut s'avérer mince.




Ne sombrons pas dans le sombre !




Les ombres ont-elles un seul nombril - ou en ont-elles de nombreux ?




Peut-on envisager une littérature terre à terre ?




Pour décaper, y a-t-il lieu de décapiter ?




La dérision et la déraison...ne pas confondre !




Vite, que les ténias teigneux s'éteignent !




J'en ai marre, de l'Emile, et de tous ses émules : les mille-pattes, les millepertuis, les mille et une nuits, les mille-feuilles !





Quelle n'est pas la stupéfaction (et le désespoir) du professeur d'Histoire lorsqu'il découvre, sur la copie d'interrogation écrite de Toto portant sur les premiers temps de l'histoire de  Rome, les noms des sept collines (Palatin, Aventin, Esquilin, Caelius, Viminal, Quirinal et Janicule) métamorphosés en Patelin, Aventure, Aquilin, Eucalyptus, Virginal, Quinquennal et Testicule !




Des hordes qui portent des hardes et qui ont une vie ardue peuvent-elles pour autant être hardies ?




Quand des bactéries saprophytes s'atrophient, à qui ça profite ?




Ah comme on aimerait que les termites soient intermittents, ou, mieux encore, qu'ils en terminent avec leur travail de vermine !




Une vie de péripatéticienne compte-t-elle autant de péripéties qu'une vie de pâtissier ? De laquelle pâtit-on le plus ? Laquelle suscite le plus d'empathie ?




Quelle calamité qu'une amitié mitée !




Quand l'ossature sature, et que le corps suppure, vivement les sutures !




Réflexion de misogyne : "souvent, femme varie et s'avarie".




Un kraken, ça mange des crackers ?




Mieux vaut une alimentation variée qu'une alimentation avariée, non ?




Y a-t-il rien de pire qu'un(e) avare à varices ?




Que faire, en cas de débilité indélébile ?




HISTOIRE ROMAINE.
A Rome, on se plaignait toujours de l'incurie de la Curie; il eût fallu la récurer, donc, souvent, c'était la curée.




Le chirurgien troque son trocart trop court contre un tour au troquet.




Un moustique qui mastique du mastic, statique, est-ce esthétique ?











Patricia Laranco.